Clim climat climatique...

Publié le 8 juillet 2019 par Jacquette

Notre avenir, enfin plus exactement notre présent, c’est de griller à petit feu, comme l’a dit récemment un expert du GIEC, un homme qui ne semble pas de nature pessimiste pourtant, griller lentement avec quelques orages, de grêle par exemple, oui des œufs de pâques en glace, ou nager dans l’eau boueuse et destructrice des inondations catastrophes(cause déforestations et bétonnages exagérés, plus sécheresse chronique) avec quelques ouragans arrachant les arbres épargnés par le bétonnage, ainsi que les toits de nos précieuses maisons, etc....Comme tout se tient , c’est d’une évidence implacable, ne plus bouger le petit doigt, ne plus consommer quoique ce soit, tout est pollué, marchandisé, toxique, épuisant pour la nature et pour l’esprit de l’humain stressé que nous sommes...Entre la paranoïa et la collapsologie, plus aucune différence.

Pendant que les occidentaux se replient sur leur peurs, moins consommer,mieux consommer, consommer durable, bio, éthique etc,d’autres humains aimeraient bien vivre normalement, , sans risquer de mourir sous les balles, la grande sécheresse, dans la mer ou sous les coups de divers trafiquants d’êtres humains. Il se trouve que ces humains là semblent moins compter aux yeux des nations dites « riches », que leur angoisse de consommateurs qui réalisent que griller à petit feu, ce n’est plus réservé à l’Afrique lointaine,( qui ne connaît pas la « démocratie » la pauvre!) ou aux îles tropicales où la misère paraît si enviable au soleil ( genre « Club méditerranée »). Plus de monde aux marches pour le climat que pour soutenir l’accueil des réfugiés, mais tout se tient, donc climat ou politique, ça revient au même. Oserai-je écrire que nous sommes tous dans le même bateau au final ?

Non, ce n’est pas vrai, pas dans le même bateau, et surtout par pour les mêmes raisons, vouloir survivre aux conséquences de notre mode de vie confortable, et vouloir survivre à la guerre et la misère ( alimentées par les intérêts de nations privilégiées dont nous sommes), ce n’est pas équivalent !

Pourquoi je m’embarque sur ces sujets, concernée et touchée oui, je ne fais que répéter ce que j’entends, je lis, je vois autour de moi, mon but n’est pas de culpabiliser l’un ou l’autre, la maire de Paris s’en charge ! l’humour ne sauve pas de tout, mais ça peut aider quand même.

Sinon le désespoir guette, face à l’hypocrisie et l’inertie des pouvoirs publics et le poids des intérêts économiques et financiers…

Ah le grand complot, voilà une autre paranoïa bien ancré dans les esprits, qui revient périodiquement, d’une époque à l’autre. Il faut des boucs émissaires, c’est un rituel tribal qui remonte aux premières sociétés organisées .

Ethnographie, histoires des civilisations, climatologie , politique, économie, vastes sujets que l’on mélange joyeusement, en retournant sa langue sept fois dans la bouche, avant de l’ouvrir.

Pour ma part j’en resterai là, trop de choses à faire, penser, écrire, jardiner, rêver, pour passer longtemps devant un écran d’ordinateur, éteignons tout, c’est bon pour la planète, la fin du mois et l’esprit d’indépendance.

GIEC : Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat